• LES VIOLENCES CONJUGALES

    Voici plusieurs articles pour en savoir plus :
    ✅ les chiffres des violences
    ✅ les mécanismes et les types de violences
    ✅ les particularités du milieu rural
    ✅ les agresseurs
    ✅ les conséquences des violences
    ✅ Comment agir ?

     

    Dernière mise à jour de la page : 11-04-2022 (rédaction en cours)

  • LES CHIFFRES

    DES SOURCES POUR PRENDRE CONSCIENCE DE L'AMPLEUR DES VIOLENCES
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    Nous sommes toutes et tous concerné.es par les violences conjugales, car nous avons toutes et tous au moins une personne en difficulté dans notre entourage.

     

    Les études officielles montrent que les violences conjugales sont partout. Dans tous les milieux sociaux. Sur tous les territoires. Dans toutes les communautés. A tous les âges.

     

    😡 Une femme sur 10 subit des violences dans son couple aujourd'hui.
    Dans le Beaujolais, c'est 10 500 familles concernées. [Etude ENVEFF, Etude Virage]

     

    😡 Une femme sur 5 a subit, subit ou subira des violences conjugales dans sa vie. Les violences continuent d'avoir des répercussions sur leurs victimes même plusieurs années après.

     

    Pour soutenir toutes les victimes, nous pouvons apprendre à voir les signes, à recevoir leur parole et à les accompagner.

    Pourquoi s'intéresser en priorité au sort des femmes victimes dans le couple ? Pourquoi compter les féminicides ?

     

    Les femmes sont notre priorité parce que parmis les victimes elles sont vraiment trop trop trop nombreuses !

     

    😡 Les femmes représentent 88% des victimes de violences conjugales.

     

    😡 C'est une femme tous les 3 jours qui est tuée par son conjoint ou par son ex conjoint.

    sans compter ni les décès liés à des maladies post-traumatiques, ni les suicides.

     

    😡 1 homicide sur 6 c'est un homme qui tue sa femme ou son ex.

    Ministère de l'Intérieur – 2019 : 146 féminicides sur 880 homicides volontaires, involontaires et violences ayant entrainé la mort sans intention de la donner) 

     

    Ces chiffres nous apprennent que la violence conjugale est un fait de société qui nous concerne toutes et tous.

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    S'interroger sur les violences, pour lutter contre !

     

    😡 Parmi les jeunes filles de 16 à 20 ans, 1 sur 2 a déjà subit de la violence dans sa relation amoureuse.

    => Quels sont les modèles offerts aux nouvelles générations ? Savons-nous prendre conscience et définir les violences qu'on subit ou qu'on fait subir ?

     

    😡 15 à 20% des féminicides chaque année concernent une personne de plus de 70 ans.

    => Quels sont nos préjuger sur les violences ? Comment apporter le soutien nécessaire à chacune ?

     

    Solidarité Femmes Beaujolais met en place :

    - des actions d'Accompagnement de Proximité pour répondre à toutes,

    - des actions de prévention en mobilisant tous les acteurs du territoire.

    Les violences sexuelles dans le couple sont courantes mais tabou.

     

    😡 Une femme sur 4 a déjà été forcée par son conjoint à avoir des rapports sexuels.

     

    😡 47% des viols ou tentatives de viol chaque année sont commis au sein du couple. Le devoir conjugal n'existe pas. Le viol au sein du couple est une circonstance aggravante punie de 20 ans de prison.

     

    Nous en parlons pour que ces violences ne restent pas invisibles. Rien ne doit obliger quelqu'un à une activité sexuelle : ni le mariage, ni les habitudes, ni les croyances, ...

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  •  LES TYPES DE VIOLENCE

     

    Reconnaitre les violences psychologiques, physiques, économiques et sexuelles pour repérer les signes.

    A RETENIR :

    • La violence ce n'est jamais privé. Cela nous concerne tous et toutes.
    • La violence conjugale commence toujours par la violence psychologique. Les différentes formes de violences peuvent coexister, ou rester uniquement sous forme psychologique.
    • La violence conjugale est très difficile à repérer car les signes de violences sont cachés par l'agresseur ET par la victime. C'est pourquoi, même si un seul acte de violence n’est pas suffisant pour parler de violence conjugale, c’est déjà un bon indice pour oser en parler et intervenir.

     

    Les proches ont rarement plusieurs occasions, il faut intervenir dès le premier signe.

  • LA VIOLENCE PHYSIQUE

    Bousculade, morsure, coups, brûlure, strangulation, ...

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    LA VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE ET VERBALE

    Injure, cris, menace, intimidation (briser/lancer des objets, …), humiliation, dévalorisation, chantage, contrôle, ...

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    LA VIOLENCE SEXUELLE

    Agression, viol, pratiques imposées, ...

     

    - Chaque année, 94 000 femmes sont victimes de viol ou tentative de viol, soit une femme toutes les 6 min.

    - Dans seulement 90% des cas, la victime peut l'agresseur. Dans 47% des cas, l'agresseur est le conjoint ou l'ex-conjoint de la victime.

     

    Nous vous rappelons que, dans la loi :

    - le viol est un crime, même entre époux,

    - commettre un acte de violence sur son/sa conjoint.e constitue une circonstance aggravante.

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    LES VIOLENCES ECONOMIQUES

    Contrôle des dépenses et des moyens de paiement, interdiction de travailler, confiscation des documents, ...  

  • LE CYCLE DES VIOLENCES

    Comprendre et identifier les mécanismes des violences conjugales pour mieux lutter contre.​

    Les couples où il y a de la violence conjugale ont en commun que la violence s'exerce dans un cycle mis en place par l'agresseur pour développer et maintenir son emprise sur sa conjointe. La victime est retenue dans la spirale que le conjoint met en place.

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    Les cycles sont difficiles à repérer car :

    - leur durée varie : de plusieurs jours à plusieurs années,

    - ils sont mis en place dans l'intimité du couple.

     

    Mais plus les cycles se succèdent, plus l'intensité des violences augmente, plus le danger pour la victime est grand.

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    PHASE 1 : LA LUNE DE MIEL
    Le conjoint cherche à (re)séduire la victime : il lui donne des raisons de lui faire confiance. La victime se sent aimée, rassurée, entourée, utile, écoutée.

    [Cette phase a tendance à disparaitre avec le temps.]

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    PHASE 2 : LES TENSIONS
    Les marques de pressions psychologiques et de contrôle (ré)apparaissent. De plus en plus isolée, la victime se sent inquiète et fait attention à tout ce qu'elle dit ou fait (hypervigilance) pour faire baisser les tensions et revenir à la lune de miel.

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    PHASE 3 : L'EXPLOSION
    L'agresseur est violent (insulte, cris, confiscation, coups, viol, ...). La victime est en état de choc, incompréhension, sidération, ...

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    PHASE 4 : LE TRANSFERT DE CUPABILITÉ
    L’agresseur minimise les violences et transfère la responsabilité sur sa conjointe. La victime perd confiance en elle et se sent responsable de la dégradation de sa relation. Elle croit que si elle fait attention le danger ne reviendra pas.

  • LES PARTICULARITES DU MILIEU RURAL

    PLUS IL Y A D'ISOLEMENT, PLUS LES CONSEQUENCES SONT DRAMATIQUES. Et la sortie des violences est plus difficile lorsqu'on vit sur un territoire rural ...
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    Les zones rurales présentent des ressources fortes en terme de solidarité et d'identité locale, mais aussi des contraintes importantes en cas de violences conjugales : la nécessité de l'anonymat est un poids important !

     

    Ce sont aussi des zones trop souvent délaissées qui sont pourtant fortement concernées : les territoires ruraux la précarité des femmes et les violences qu'elles subissent sont aggravées ! Les études ont montré que les violences conjugales durent plus longtemps sur les territoires ruraux, les victimes ayant plus de difficultés à trouver les moyens d'en sortir. Or, plus les violences conjugales durent dans le temps, plus leur intensité augmente. Nous devons agir car plus de 50 % des féminicides ont lieu en zone de gendarmerie, une zone qui compte pourtant moins d'habitant.es.

  • Violences conjugales en ruralité, la double peine - émission diffusée le 25 mai 2021 sur Public Senat

  • PARLONS DES AGRESSEURS.

    (en cours de rédaction)

  • LES CONSÉQUENCES DES VIOLENCES CONJUGALES

    Des conséquences nombreuses pour les femmes victimes, pour leurs enfants, et pour toute la société.

    Article en cours de construction

    Des conséquences pour les femmes victimes

    - santé : les victimes de violences conjugales présentent les mêmes symptômes que le SPT observé chez les soldats et les rescapés d'attentats, et plus de risques d'addictions, de cancers, ...

     

    - Sécurité : une femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. Sans compter les suicides.

    En 2020, 152 sont mortes sous les coups de leur compagnon ou ex-compagnon, soit un féminicide toutes les 58 heures.

     

    - Social : les victimes sont isolées par leur agresseur afin de maintenir leur emprise.

     

    - Économique :

    Et les enfants ?

    Les enfants qui vivent dans une famille où il y a de la violence conjugale doivent être considérés comme des victimes même s'ils ne sont pas directement visés par la violence exercée.

    Toute la société est concernée !

    A l'échelle du pays, les conséquences sont sociales et économiques.

     

    Conséquences sociales :

    Les violences conjugales

     

    Conséquences économiques :

    Santé Publique France a publié une étude chiffrant le coût des violences conjugales à 2,5 milliards par an, correspondant aux coûts directs (santé publique, justice, ... ) et indirects.

    Lorsqu'on vit sur un territoire rural, ...

    Du fait de l'éloignement des points d’accès aux droits, les femmes victimes de violences qui habitent en milieu rural ont plus de difficultés à sortir de l'emprise de leur agresseur. C'est pourquoi les violences conjugales durent plus longtemps en milieu rural.

    Or, plus les violences conjugales durent, plus elles s'aggravent, ce qui explique que 50% des féminicides recensés chaque année ont lieu en zone de gendarmerie, une zone qui compte pourtant moins d'habitant.es.

  • COMMENT REPÉRER LES VIOLENCES CONJUGALES ? ET COMMENT AGIR ?

    La première écoute des victimes est décisive dans le processus de sortie des violences ...

    Pour le point de vue de la Haute Autorité de santé :

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    Restez connecté.e ! La suite de l'article arrive bientôt ...

  • EN VIDEO !!

    (en cours de rédaction)


    Nous vous encourageons à regarder ce court métrage : Anna, réalisé en partenariat avec la MIPROF – Mission Interministérielle pour la protection des femmes contre la violence et la lutte contre la traite des êtres humains)