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Depuis les années 90-00, les associations de la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) proposent des actions de prévention basés sur le savoir et l’expérience acquis et théorisés auprès des femmes victimes de violences conjugales et des enfants qu'elles accueillent.
La charte de la FNSF nous donne comme objectifs de participer à la transformation sociale des rapports de genre, pour lutter contre les violences et permettre l'émancipation des filles.
Dernière mise à jour de la page : 07-06-2023 (rédaction en cours)
▶️ Pourquoi organiser des actions de prévention auprès de tous et toutes, y compris les jeunes ?
Face aux violences, à l'isolement et au harcèlement, il apparait plus que jamais indispensable de partager les outils et les espaces de rencontres et d'échanges qui permettent à chacun, chacune, quel que soit son âge, de :
Des compétences psycho-sociales et de l'éducation populaire pour construire son esprit critique
Pour l'Organisation Mondiale de la Santé, « les compétences psychosociales sont la capacité d'une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. C'est l'aptitude d'une personne à maintenir un état de bien-être mental, en adoptant un comportement approprié et positif à l'occasion des relations entretenues avec les autres, sa propre culture et son environnement. ». « Ces trente dernières années, de nombreux travaux de recherche ont porté sur l’importance de ces compétences dans le développement de l’enfant, de son bien-être et de sa santé, et ce dès le plus jeune âge ». (Santé publique France / Les compétences psychosociales : état des connaissances scientifiques et théoriques)
Voici la liste des compétences psychosociales :
Développer des compétences individuelles favorisant les aptitudes à vivre ensemble constitue un levier clé dans la lutte contre les violences et les inégalités, mais cela ne peut pas être le seul. On ne peut pas faire porter la responsabilité aux individu.es seulement, il faut aussi prendre en compte le fait que chaque individu.e est aux prises de plusieurs réalités (grille d'Ardoino), d'où la nécessité de s'appuyer sur les principes de l'éducation populaire en partant du ressenti et/ou de l'expérience de chacun.e.
▶️ Intervenir auprès de chaque enfant, tous les ans, du CP à la terminale, c'est une obligation légale !
La loi impose que chaque enfant bénéficie de 3 séances par an d'éducation à la vie affective et sexuelle pour chaque classe du CP à la terminale depuis 2001. Aujourd'hui, seulement 13% de ces séances sont réalisées …
(Enquête Opinion Way pour La maison des femmes de St Denis)
Solidarité Femmes Beaujolais agit avec vous en proposant des ateliers 6-11 ans :
Les professionnelles de l'association vous accompagne pour organiser des actions de prévention en priorité auprès des enfants de 6 à 11 ans car plus on intervient tôt, moins les inégalités et les stéréotypes sont ancrées. C'est aussi la tranche d'âge la plus représentée dans les 6-25 ans, sur le territoire du Beaujolais ! (INSEE RP2019)
Parce qu'on intervient pas de la même manière à tous les âges, nos interventions 6-11 ans sont organisées autour des thèmes suivants : le consentement, ma relation aux autres, mon corps, les stéréotypes de genre, le harcèlement, se protéger des écrans (cyberharcèlement, pornographie, ...)
Nous pensons que les actions de prévention doivent partager les conditions de réussite suivantes :
➢ la co-construction avec les professionnel.les : le format de nos interventions varie selon les demandes et les besoins repérés sur place : classes entières ou demi-groupe, intervention unique ou périodique (une par trimestre par exemple), en mixité ou non. Pour construire nos interventions avec l'équipe encadrante de la structure accueillante (école, centres sociaux...), nous travaillons avec une ou plusieurs personnes référentes de la structure pour définir des objectifs en fonction des besoins et élaborer un atelier au contenu adapté. Avant chaque atelier, nous présentons le projet à toute l'équipe pour un questionnement et une appropriation de tous les adultes sur place.
(1) Si une action est demandée en non-mixité, nous organisons systématiquement un temps final en mixité car le but est de promouvoir le vivre-ensemble et non pas de séparer filles et garçons.
➢ les échanges avec les familles : Avant l'atelier, nos professionnelles vont à la rencontre des familles pour proposer d'échanger autour des interventions et des outils utilisées. Après l'atelier, si des questions émergent, les familles sont invitées à nous contacter en direct par téléphone, mail ou rendez-vous.
▶️ Les actions de prévention pour les associations membres de la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF)
Solidarité Femmes Beaujolais fait partie de la FNSF depuis juin 2022.
La FNSF encourage les interventions qui s’appuient sur une approche féministe et d’éducation populaire (cf sources en bas de page), qui s’articule autour de quatre points principaux depuis les années 80 :
En partant de ces expériences, les professionnel·les de la prévention dans les associations FNSF, ont développé une approche spécifique qui s’articule autour des 3 P : pédagogie, posture et pratique.
La Pédagogie au service de la pensée critique
La pédagogique féministe vise l'abolition des rapports sociaux de sexe afin d’arriver à une égalité entre les femmes et les hommes, entre les femmes elles-mêmes et finalement entre les hommes aussi. Elle s’ancre dans une compréhension structurelle des inégalités de sexe/genre.
Cette pédagogie à pour objectifs de permettre de développer la pensée critique pour les bénéficiaires et de permettre qu’iels s’investissent dans un processus de transformation sociale. Cela afin d’être actrices et acteurs dans la fin de la reproduction des rapports de pouvoir que ce soit à l’intérieur de la structure jeunesse et hors. A cette fin les interventions vont se structurer autour d’une animation ou facilitation qui met les jeunes au centre de la réflexion.
La Posture de l'animatrice
Interagir dans une approche d’éducation populaire et féministe nécessite aux intervenant·es d’être dans une posture auto-réflexive. C’est-à-dire d’avoir fait le point sur là où iels en sont dans leur position dans la société, dans leur rapport au sujet abordé (limites, situation personnelle …), avoir conscience qu’intervenir sur les problématiques comme la violence ou le sexisme n’est pas anodin ni pour les publics ni pour les personnes en charge de l’animation. Et que l’on peut recréer des espaces où se rejoue des rapports de pouvoir.
Ainsi il est nécessaire pour pouvoir interagir avec respect et considération, cela passe notamment par la reconnaissance des savoirs expérientiels des jeunes en atelier. Partir de leur expérience et une façon importante de les mettre dans un rôle de prise de décision par rapport au sujet. Ces expériences sont par la suite « confrontées » à des savoirs dit « scientifiques » via des recherches et études sans pour autant qu’elles soient dévalorisées mais plutôt dans un objectif de regard critique.
Le rôle des intervenant·es est de restercentré·e sur le rôle d’accompagnement des jeunes à interroger ce qui les entoure avec un discours compréhensible pour accompagner leurs réflexions et non pas leur donner « La » vérité. Pour cela les ateliers vont avoir la difficile tâche d’inviter les jeunes à être dans une posture autoréflexive au même titre que l’intervenant·e, c’est-à-dire :
La construction d'une pratique professionnelle
La mise en place d’activités relève aussi d’une réflexion autour des rapports de pouvoir. Ainsi tout comme la pédagogie et la posture, les pratiques en tant que professionnel·le FNSF s’interrogent. En 2021, les premières "Journées de la Prévention de la FNSF" ont permis un travail collectif au sein du réseau pour définir des pratiques communes : (lien vers le document)
Activités :
Évaluation
· Evaluer l'accessibilité des contenus et les process d’analyse et d’esprit critique (et non les savoirs disciplinaires)
· Valoriser la diversité de compétences
· Favoriser les projets de groupe si possible pour atténuer l’enjeu de « compétition » et de « réussite »
L’utopie de « l'espace sans violences » dans les interventions de prévention
La question d’un « espace totalement sons violences » est discutable au vu des sujets abordés. Il est important de prendre conscience qu’il peut y avoir de l’inconfort (côté intervenant·e mais aussi du groupe) face aux thématiques abordées et ce même si toutes les précautions nécessaires sont prises (rappel des règles de confidentialité, les ressources existantes … ).
Voilà pourquoi les actions de prévention se pensent en amont et avec l’équipe de la structure accueillante et qu’il est primordiale d’avoir des professionnel·les correctement formé·es. faire face à la libération de la parole
Parce qu'il est plus difficile de s'en sortir quand on est isolée,
Contactez-nous au 07 88 14 98 85.